Maé le dernier trésor de l'océan

Bonjour,

Comme j'ai parlé du livre que je suis en train de faire pour ma fille, j'ai penser venir vous postez le texte ici ... J'ai essayer dans ce livre de mettre une allusion pour les mamans alors vous me direz ce que vous y avez vu ..!

Merci de prendre le temps de me lire !

Maé, le dernier trésor de l’océan

Tout au fond de l’océan, dans un petit coin où le courant était chaud, vivait une toute petite hippocampe qui se nommait Maé. Maé était toute petite, voire minuscule ! Elle se plaisait bien dans son courant chaud, mais elle sentait qu’il y avait quelque chose d’autre qui l’attendait ailleurs. Elle savait qu’il manquait un élément primordial à sa vie car ses écailles ne reflétaient pas sa nature joyeuse et souriante. Alors même si elle ne savait pas où elle devait aller ni même ce qu’elle devait chercher, elle décida de quitter son confort pour partir à l’aventure.




Peu de temps après son départ, elle rencontra un premier village. Elle se rendit compte rapidement que quelque chose clochait; tout lui paraissait si énorme. Elle n’osait pas imaginer quel genre de créature pouvait habiter ces lieux mais ils ne pouvaient être que monstrueux ! Alors que Maé se décidait à s’éloigner le plus vite possible de ce village qui n’annonçait rien de bon, Maé sentit un léger mouvement dans son dos; elle se retourna brusquement et se retrouva soudainement face au plus gros saumon qu’elle n’avait jamais vu de sa vie ! Elle eut un mouvement de recul, mais sentit qu’elle ne pouvait aller plus loin: elle était complètement entourée par les gros habitants du village surdimensionné. Malgré sa peur, elle fut bien accueillie par les saumons. Les saumons roses étaient des poissons joyeux qui aimaient beaucoup rire et se jouer des tours. Mais Maé était si petite, qu’elle n’arrivait pas à se sentir à l’aise dans ce gros village qui n’était pas du tout à sa mesure. Alors après avoir passé un mois à rire et à jouer en compagnie des joyeux saumons roses, elle reprit son voyage.



Elle n’était repartie que depuis une journée lorsqu’elle rencontra une bande de crevettes qui tremblaient de la tête aux pattes et qui ne cessait de se retourner pour regarder derrière elles. Les crevettes grises avec leurs nombreuses petites pattes avançaient rapidement, elles parlaient rapidement, bref elles faisaient tout rapidement. On aurait dit qu’elles étaient sans cesse à la recherche d’un danger qui semble-t-il n’existait pas. Maé les accompagna pendant un petit moment le long de leur route ... Jusqu’à se qu’elle remarqua au bout de quelques temps qu’elle commençait à être angoissée et stressée elle aussi; elle surveillait maintenant ses arrières et se demandait bien pourquoi elle avait entreprit un si long voyage dans un univers qu’elle ne connaissait pas. Lorsqu’elle vît qu’elle commençait à regretter d’être partie ainsi et qu’elle songeait de plus en plus à faire demi- tour, elle sentit qu’elle devait prendre une décision. Elle décida donc de quitter les crevettes grises et angoissées qui n’étaient pas une bonne influence pour elle. À une croisée des chemins, elle prit la direction opposée à celle qu’avait choisi les crevettes.



Maé avait choisi un bien mauvais moment pour quitter la bande de crevettes ... La partie de l’océan dans laquelle elle s’était engagée était froide et sombre. Maé qui était encore quelque peu angoissée de son séjour avec les crevettes ne put réprimer un frisson de peur. Elle eut donc le réflexe de chercher un endroit où elle pourrait se réfugier à l’abris d’un éventuel danger. Tremblante de peur, elle fixait les eaux pour voir ce qui avait bien pu l’effrayer ainsi. Quelques minutes passèrent; tout était calme. Puis au fond de son champs de vision, Maé vit un point encore plus noir que le reste des eaux ... Il grossissait lentement mais sûrement, signifiant sans l’ombre d’un doute que la chose en question, quelle qu’elle soit, se rapprochait. Une minute plus tard, Maé remercia son instinct qui l’avait poussé à se cacher car un gros, très gros requin long de plusieurs mètres passa lentement devant son refuge improvisé. Maé recula le plus possible au fond de sa cachette et ferma les yeux tremblante et couverte de sueurs froides. Son coeur battait à tout rompre, elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. Lorsqu’elle rouvrit les yeux à nouveau, elle ne voyait plus rien. La nuit était tombée et les flots étaient maintenant si noir qu’elle n’arrivait plus à voir que le bout de ses nageoires. Elle dut donc attendre que le jour se lève et que le soleil perce les eaux profondes avant de pouvoir quitter sa cachette. Elle s’aventura craintivement au début puis voyant que la route était libre, elle s’éloigna le plus rapidement possible de cette zone froide et dangereuse.



Maé était maintenant un peu stressée de poursuivre son voyage. Après avoir eu aussi peur, Maé se réfugia dans le premier village qu’elle croisa. Heureusement pour elle, elle tomba sur une colonie d’étoile de mer jaune, resplendissantes de bonheur. Les étoiles trouvaient leur bonheur facilement dans toutes les petites choses de la vie; elles furent donc très heureuses d’accueillir à bras ouvert la nouvelle venue terrifiée. Maé en leur compagnie réussit à se débarrasser du stress et de la peur qui l’avait envahie; elle considéra même la possibilité de mettre fin immédiatement à son voyage et de rester définitivement avec les belles étoiles jaunes. Mais au fond de son coeur, Maé savait que son bonheur ne se trouvait pas ici, qu’elle devait poursuivre sa quête. Elle quitta donc les étoiles à grand regret après un mois des plus agréable en leur compagnie et se lança à nouveau dans les grandes eaux inconnues de l’océan.



Elle était triste et s’ennuyait beaucoup des étoiles de mer et du confort rassurant que lui procurait autrefois son petit courant chaud. Pourtant, elle n’arriva pas à se résoudre à faire demi tour. Elle voulait à tout prix trouver ce qui lui manquait pour être resplendissante. Les jours passaient et Maé était de plus en plus triste; rien dans son voyage ne se déroulait comme prévu. Alors qu’elle était seule depuis plus d’une semaine, elle se retrouva soudainement entourée d’une horde de tout petits poissons oranges. Prise dans le courant créé par tous ces poissons qui nageaient tous dans la même direction, Maé n’eut d’autre choix que de se laisser emporter. Elle se retrouva bien vite dans un courant tiède, tout près de la surface d’où l’on pouvait voir le ciel et surtout, le soleil qui venait réchauffer la petite baie où elle se trouvait. Les petits poissons oranges étaient tristes eux aussi et venaient toujours en ces lieux pour se restaurer en se faisant dorer au soleil alors c’est pourquoi ils avaient ramassés Maé sur leur passage lorsqu’ils avaient senti son désarroi. Ils invitèrent Maé à s’installer avec eux dans leurs anémones de repos sous le soleil. Les petits poissons oranges prirent si bien soin de Maé en lui offrant de quoi se restaurer, qu’elle redevînt rapidement la petite hippocampe joyeuse qu’elle avait toujours été. Avec le soleil en prime, elle refit le plein d’énergie et fut bientôt d’attaque pour reprendre son voyage. Elle quitta les petits poissons bienfaiteurs, pleine de vie, prête pour l’aventure.



Elle repartit remplie d’enthousiasme. Lorsqu’elle quitta la baie, elle entendit des petits rires moqueurs autour d’elle... Elle avait beau regarder de tous les côtés, elle n’arrivait pas à trouver la source de ces rires. Elle décida d’accélérer son allure lorsqu’elle se sentie soulevée ... Elle était maintenant assisse sur le dos d’un dauphin. Celui-ci avança à vive allure; ce qui alla au moins 5 fois plus vite que Maé quand elle avançait du plus vite qu’elle pouvait ! Elle eu un peu peur au début, mais s’habitua vite à la sensation enivrante que procurait la vitesse. Le trajet changeait toujours de direction et les nombreux sauts en dehors de l’eau que faisait les dauphins lui permettait de voir de bien jolis paysages qu’elle n’aurait sans doute pas eu la chance de voir autrement. Les jolis dauphins bleus avaient beau être taquins et jouer sans cesse, en la transportant ainsi à travers l’océan, ils faisaient drôlement avancer Maé dans son voyage. Les dauphins étaient vraiment sociables et parlaient sans cesse avec grand enthousiasme d’un sujet et d’un autre; ils racontaient leurs histoires à qui voulaient les entendre et ce, parfois plus d’une fois ...! Alors lorsqu’elle décida de se séparer des dauphins bleus, elle le fit avec un certain soulagement ... Et un gros mal de tête !



Elle était maintenant rendue beaucoup plus loin qu’elle ne l’aurait jamais imaginé ! Elle repensa à tout ce qu’elle avait vécu dans les derniers mois et se demandait à présent quelle autre rencontre elle pourrait bien faire. La réponse à cette question ne se fit pas attendre très longtemps car quelques minutes plus tard, elle se retrouva dans un tout petit village aquatique. Ce village était habité par les pieuvres mauves. Les pieuvres avec leur multiples tentacules s’extasiaient devant tout et rien et n’arrivaient jamais à faire qu’une seule chose à la fois. Mais comme elles étaient aussi très excitées, il leur arrivait souvent d’avoir des pertes de mémoire. Elles commençaient donc plein de projets et comme elles faisaient autre chose en même temps, elles finissaient par oublier leur projet initial et commençaient encore une autre chose complètement différente de la première. Maé passa quelques semaines en compagnie des pieuvres mauves, les aidant dans leurs nombreuses activités. Elles les aida entre autre à acheter des meubles, magasiner des vêtements, décorer une chambre et mille et une autre petites choses ! Maé, à force d’être aussi occupée, se sentit bien vite fatiguée. Lorsqu’elle termina la dernière tâche pour laquelle elle s’était engagée, Maé décida de quitter le village des pieuvres.



Après avoir entendu jacasser pendant un mois et puis avoir travailler aussi fort pendant un autre mois, Maé nageait maintenant tout doucement, appréciant les nouveaux paysages qui s’offraient à elle. Après quelques heures, elle vit à très courte distance d’elle, un petit groupe de tortues vertes qui se laissaient porter par les flots. Les tortues pouvaient être très rapides, tant sur la mer que sur la terre, mais ce petit groupe là, avait bien fait le choix de se laisser gâter par la vie ! Les tortues vertes profitaient du courant, du soleil, des marées; bref de vraiment tout ce qui s’offraient à elles. Les tortues étaient calmes, reposées et jamais pressées. Maé apprécia beaucoup de voyager avec les tortues; elle apprit plein de choses en leur compagnie, mais elle réalisa aussi que si elle voulait parvenir à la fin de son voyage, elle devait quand même avancer un peu plus vite que le rythme des tortues vertes. Alors après de longs au revoir, elle partit de l’avant en laissant les tortues dériver derrière elle.



À peine repartie, elle sentit une vague d’excitation montée en elle; la fin était proche ! Elle nagea donc plus vite. Elle arriva dans un petit coin ensoleillé, peuplé de crabes rouges. Les crabes étaient des petites bêtes très affectueuses qui aimaient toucher et être touchées. Dès son arrivée, Maé eut droit à sa part de câlins, et quoique que les crabes fusent très sympathiques et que Maé les appréciait beaucoup, elle était quelque peu mal à l’aise avec leurs pinces. Maé décida donc de poursuivre l’exploration de ce petit coin de soleil ...



Elle arriva soudainement dans un courant d’eau extrêmement froid, elle songea à faire demi tour pour revenir vers le petit village des crabes, mais elle se força à nager encore un peu malgré le froid qui la glaçait. C’était une excellente décision car le froid disparut aussi vite qu’il était venu, laissant place à un courant chaud qui réchauffa Maé jusqu’au coeur. Quoiqu’elle allait trouvé dans le village qui était devant elle, Maé savait que son voyage était enfin terminé…

À sa grande surprise, elle découvrit un village peuplé d’habitants tous différents qui un bon jour, tout comme elle avait entreprit un voyage et s’était finalement arrêter dans ce petit coin de paradis. Elle retrouva avec grand plaisir un digne représentant de chacune des espèces marine qu’elle avait rencontrée, à l’exception bien sûr du grand requin noir ! Mais ce qui lui fit le plus plaisir c’est de rencontrer Mily la petite étoile de mer qui devînt rapidement sa meilleure amie. Maé put enfin s’installer.



Maé avait beaucoup grandit et changé pendant son voyage de 9 mois. Elle était maintenant rendue bien grande et sa couleur terne s’était changée pour devenir des petites perles multicolores lui rappelant chacune des rencontres qu’elle avait fait. Elle était maintenant unique et resplendissante, c’est pour quoi bien vite on la surnomma: Maé, le dernier trésor de l’océan ...

C'est vraiment mignon, j'aime bien les allusions à chaque mois, c'est bien pensé!

Bravo!

Ayoye, j'ai lu avant que tu mettes les images lol! C'est encore mieux comme ça, re bravo!!

c'Est magnifique, les image wowo!!!

Sissye tu as vraiment beaucoup de talent. Si un jour tu te cherches un autre domaine, je pense que tu serais vraiment bonne pour faire des livres d'enfants!

Comme allusion, j'ai vu le 9 mois qui correspond à la grossesse, mais aussi un peu de multiculturalisme. Je ne sais pas trop comment ça se vit à Foinville par exemple!!!

Mapinotte, t'es la première à le voir presque comme moi !!!Tu es pas loin de ce que j'ai voulu sous-entendre dans mon texte. Par contre, c'est pas du multi culturalisme car effectivement c'est pas très présent dans ma vie à Foinville ...!!

super histoire