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 Énurésie

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ourson
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MessageSujet: Énurésie   Énurésie Icon_minitimeMar 09 Oct 2012, 12:05 pm

J'ai commencée à travailler en hypnose avec mon gars. Je n'ai pas de résultats concluant pour l'instant, mais j'ai un medecin sur un forum d'hypnose qui me propose une autre piste un peu contraignante, mais qui semble intéressante. Voici


Citation :
Je vous présente la trame d'une attitude construite sur une structure assez précise, donc contraignante, qui réussit si elle n'est pas engagée "à moitié".

Alors un des plus importants facteurs d'entretien du pipi au lit est à envisager dans cette combinaison de particularités physiologiques chez un garçon déjà grand et qui est parfaitement propre le jour, parfois même qui a connu par ci par là des nuits sans mictions involontaires (argument supplémentaire en faveur de cette hypothèse, et qui de plus est un élément intéressant pour recueillir des observations hautement utiles...).

Je vais essayer de vous évoquer les mécanismes intriqués.

La deshydratation tout d'abord. (1)
Le fait de boire peu, trop peu par rapport aux besoins liés à l'activité physique intense (même si elle est brêve) est banal mais conduit à ce que l'organisme soit "deshydraté par périodes".
C'est lié à la transpiration notamment (se mettre en nage = expression régionale signifiant que l'enfant est trempé de sueur).
Donc en journée c'est comme si l'enfant était en dette, en retard d'hydratation, d'où il économise son eau et "attend un peu" pour se décider à l'éliminer.

Dans ce cas c'est le soir, avec le repas qui le réhydrate et le calme musculaire, qui l'empêche de se remettre sur le mode "économie", et que le corps sent le moment venu de pouvoir se consacrer aux travaux d'élimination des toxines ; ainsi c'est en période nocturne que les reins trouvent le moment le plus propice à la production d'urine.

Un moyen de vérification éventuelle de l'hypothèse est de remarquer (sans lui en parler) ce qu'il en a été de la quantité d'eau bue le jour précédent une nuit sans problème ; mais l'intérêt de cette observation est gommé en partie, enfin est masqué, par la 2ème partie.

La petite vessie hyperexcitable. (2)
Il s'agit là encore d'une sorte de cercle auto-entretenu.
Une vessie jamais trop remplie (d'autant plus si l'enfant est "petit buveur") sera plus facilement une vessie "à qui l'on demande facilement de se retenir".
Le seul moyen de vérifier cela en médecine courante, c'est de recueillir la diurèse des 24 heures !
Comme c'est contraignant on ne le fait jamais sans motif valable.
Plus simplement, on récupère simplement les notions suivantes :
- les urines sont-elles foncées, à un moment ou un autre des 24 heures ? (signe de concentration des urines, ce qui valide les (1) et (2) à la fois).
- combien de fois l'enfant va-t-il uriner entre le lever et le départ en classe ? dans une matinée ? dans une après-midi ? entre le retour d'école et le coucher ?
(pour recueillir cela, une fois encore sans lui mettre la pression, il convient plutôt de dire que l'on a un produit à mettre dans les WC chaque fois que l'on tire la chasse, cela permet de compter les fois qu'il signalera sans avoir une influence sur le nombre de fois où il ira).
- combien de fois réussit-il à se retenir avant d'y aller vraiment ?
(là il faut des ruses de sioux tout autant, car l'enfant néglige ou bien oublie qu'il se retient aussi souvent ; il peut de plus modifier sa réponse s'il sent venir une question inquiète, il fera cela sans réfléchir pour rassurer sa maman plus encore que pour échapper à une remontrance...).

Bref on est toujours dans de drôles de détails, mais qui comptent dans l'évaluation puisqu'il s'agit de repérer les composantes du problème sur lesquelles il sera le plus important, le plus efficace, d'agir.

L'intervention à présent.
L'histoire métaphorique intervient à plusieurs niveaux.

Le médecin est le mieux placé pour raconter l'histoire A en étant impressionnant (information plus solennelle que les consignes d'une maman il faut le comprendre). Il s'agit d'un conte anatomique et physiologique : description des organes et de leur fontionnement, ce dont il ont besoin ("envie") pour bien fonctionner.

L'histoire B portera sur Le Problème d'une petite vessie toute malheureuse qui a envie de grandir.
Ce dont elle souffre ; et comment l'aider (injonction paradoxale ou plutôt prescription du symptôme, très métaphorique de préférence).

La partie C redevient plus prosaïque (dans ma proposition) et prescrit très sérieusement une hyperhydratation, en fait plus banalement une hydratation bien soutenue par des incitations régulières à boire avec la consigne : Obtenir un pipi aussi clair que de l'eau de roche, réussir à aller vider sa vessie aussi souvent que possible (rythme imposé) et pour cela je n'ai jamais hésité à rédiger des certificats qui faisaient certainement sortir les yeux de l'institutrice de ses orbites vu le nombre de consignes de WC mentionnées avec précision (avant la sonnerie, début de récré, fin de récré, proposer 1 fois ds la 1ère partie de classe avant la récré de matinée en plus. Idem à midi, avant repas, après repas, 1 fois ds 1ère moitié d'après-midi, encore début puis fin de récré, et bien sûr avant dee quitter l'école...).
Là les ruses sont prescrites avec sévérité à la maman ; l'instit' peut aussi maquiller les envois aux wc en milieu de classe par un lavage des mains par ex. afin d'éviter les moqueries, etc.

Et pour le soir, entre 17h et 21h, on peut aller jusqu'au concours de miction cumulée maximale avec un flacon plastique de laboratoire (fait pour les 24h) que l'on aura étalonné en traçant des traits tous les 50 ml avec un gros feutre (faire un tracé très propre pour la graduation, avec deux ou trois couleurs, pour faire comme un concours et pas comme une maladie).

Les 10-15 premiers jours par ex. les volumes seront consignés jalousement au jour le jour, puis progressivement "si tout marche bien" on laissera disparaître sans commentaire le bidon et toutes les contraintes bizarres (sauf l'habitude de boire +++ et pisser de même).

Au total la vessie subira une rééducation - en douceur - qui la rendra moins hyperexcitable et l'enfant doit se reconditionner à supprimer de son habitude la rétention volontaire machinale.

Ainsi même en fin de phase de sommeil profond, les automatismes de "courir aux toilettes comme tous les jours" plutôt que "serrer les fesses par habitude", prendront le dessus et conduiront à un aller-retour "de somnambule" aux toilettes plutôt que l'enfant ne fasse, en réalité, dans son demi-sommeil, ce qu'il fait machinalement si bien tous les jours : se retenir... et faire dans son lit, le pauvre, simplement parce que c'est cette miction nocturne (ou du petit matin) qui est la plus volumineuse de ses 24 heures.

Elle ne m'a pas donnée les histoires encore, je viendrai les mettres plus tard quand je les aurai
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